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  Camille Claudel / Auguste Rodin L'émission radio de Kero : cliquer sur le lien : Camille Claudel par Jean Claude Dewulf -  Kero Debussy - Clair de lune. cliquer sur le lien : Maria Joao Pires Le baiser    Insoumise et pudique en l’atelier du Maître La glaise sous les doigts Comme la peau pétrie où les arts ont fait naître Les sens nus aux abois   Vieux pygmalion fou, belle muse amoureuse Sous les toits de Nogent Au phalanstère bleu de la flamme fiévreuse Brûle un désir urgent   Asphodèle ombragée au rameau de l’yeuse Modèle vif-argent Dans la ferveur drapée ou dans robe soyeuse Oh ! Parfum outrageant   Mais vertige enivrant d’une Valse tragique Asile malfamé Naufragée aux torpeurs d’un radeau poétique Désespoir affamé   Camille vous partez, dentelles désarmées Ne sont plus que tissus Au Baiser de Rodin vos cuisses sont fermées Et vos amours déçus Damy - Octobre 2021

  Edouard Manet - Bateaux à Argenteuil « Si vous pleurez parce que le soleil a disparu de votre vie, vos  larmes vous empêcheront de voir les étoiles. »  Rabindranath Tagore À contre temps Je n’ai pour horizon qu’un vaste terrain vague. Le nuage et le soir s’étreignent jour à jour. La nuit flotte à grand bruit quand le remous divague, Le souffle de mon cœur s’échappe à contre-jour. Dans un éclat d’éclair, je vide la madrague ; Poséidon épouse un présent de l’amour. Je m’envole en plein vent au levant de la vague ; L’océan euphorique émerge de l’ajour. D’autrefois calme plat, fortune de misère. Rien n’anime plus rien, mon corps devient acère ; Plus de soif de mourir ni d’enivrer les vers. Le goût n’a plus d’humeur, le recueil fait silence ; Rien de clair, rien de flou, ni d’endroit ni d’envers ; Tous les regards sont sourds, ils retrouvent l’absence. Le vent l'emportera ...