Climax de la littérature

 


Climax de la littérature


À l’heure où des crises environnementales, économiques, politiques et humanitaires se croisent et menacent jusqu’à la vie sur Terre, il est inquiétant de constater que nous ne faisons toujours pas de la défense de la biodiversité une priorité.

 

L’écologie est aussi littérature et poésie ou, plutôt, la littérature est un excellent moyen de servir l’amour de la nature et des hommes qui la protègent. C’est peut-être le dernier quand les autres sont paralysés. Notre imaginaire peut nous aider à rêver d’un futur plus vivable et, sûrement, à échafauder une nouvelle architecture. Comme l’écrit Maude Pilon, « Il nous revient de tout recommencer ».

 

Le « climax », en écologie, est le stade ultime de l’évolution d’un écosystème non perturbé par l’activité des hommes. On pouvait faire référence, il y a quelque temps déjà, à la banquise et à la forêt vierge. Malheureusement les glaces fondent, la forêt amazonienne est exploitée et souffre du réchauffement climatique à tel point qu’elle aspire de moins en moins de CO2 et libère de moins en moins d’oxygène.

 

Un bout de climax en littérature, ce pourrait être cela :

« Tu entends les hurlements retenus dans les entrailles de la terre chaque fois que tu poses les pieds sur le sol, tu les entendrais même si tu en venais à tuer tous les vivants. Tu demandes chaque fois qu’on te délivre du mal, mais qui pourrait te tendre la main, quelle parole te sauverait de la détresse ? Tu appartiens à une lignée si longue qu’elle ne se rappelle plus sur quel continent elle est née, poissons, oiseaux, carnassiers, mammifères qui se sont peu à peu redressés pour apprendre à marcher, peuple de chasseurs, de pilleurs et de criminels. Tu as sur les mains l’odeur millénaire du feu et du sang. » Louise Dupré, poétesse, romancière et professeure québécoise.

 

« La fécondation s’opère dans les plantes, lorsque les poussières des étamines s’arrêtent sur le stigmate des pistils. » Marie-Jean Antoine Caritat, marquis de Condorcet.


Je voudrais que la source ne se tarisse jamais.


Commentaires

  1. je ne tue pas l'araignée, tapie dans le coin du plafond ; ma mie puise de l'eau du chenau pour les chasses d'eau ; je laisse pousser une prairie sur une zone à tondre ; j'arrose mes fleurs à l'eau de pluie ; j'inculque le respect du serpent....... mais je hais l'écolo qui désherbe le cimetière, à coups de binette ou rotofil, et fait glisser le pauvre boiteux venant se recueillir sur une tombe !

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    1. Vous avez donc tout l'avenir devant vous, Anonyme. Je pense que c'est Pierre ?

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  2. En quelques lignes, des images bouleversantes et belles. On en veut d'autres pour tenir bon !
    Bises

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